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Ne détourne pas le regard

De plus en plus relayée par la presse, la question des violences faites aux femmes commence à prendre la place qui lui revient dans le débat public. Avec Metoo, l’influence des réseaux sociaux n’est plus à démontrer, et chaque plateforme de partage est l’occasion de découvrir du contenu sur les différentes formes de violences et de douleurs que les femmes expérimentent au cours d’une vie : douleur de règles, ou dû à la naissance d’un enfant, violences obstétricales, conjugales, harcèlement de rue, etc.

 

Mais ces plateformes sont aussi source de réflexions quant aux douleurs que l’on s’impose à soi-même, et à la puissance des injonctions qui plient des milliers des femmes à des violences plus insidieuses (produits de beautés et pratiques médicales nocives, vêtements inconfortables, voir douloureux ou dangereux, etc.)

La nouvelle création de deux des Affabulatrices tourne son regard vers notre rapport de femme à la douleur. Quelle place lui laisse-t-on, quelle place prend-t-elle sans demander, l’impact du subis, du choisis. A partir de témoignages de femmes radicalement opposés dans leur rapport à la douleur, « Ne détourne pas le regard » se veut être une plongée onirique dans des ressentis, des souvenirs et des récits autour de la douleur.

 

Le temps d’une nuit, les deux comédiennes et autrices emportent avec elles les spectateurs.trices dans une insomnie pleines de questions.

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Une écriture à quatre mains

Ne détourne pas le regard est entièrement écrit à quatre mains, basé sur des témoignages de femmes et sur leurs vécus personnels. Mêlant dialogues, monologues, récits oniriques et histoires vraies, la recherche de perte de repère est volontaire, et permet de se questionner sur notre rapport intime à la douleur.

 

Un projet en construction

Après une phase d’écriture à la table depuis novembre 2021,de résidence en 2022, les sorties de résidences se feront en novembre 2023.

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